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Des frigos funèbres de la Belge Carole Louis jusqu’aux vanités organiques du Français Loup Lejeune, du non-lieu de gravats de Marie Sommer à l’étendard de pétrole du Russe Andrei Molodkin,

Chargée de la spectaculaire reconversion en lieu culturel des magnifiques bains et thermes de la sauvenière, l’ASBL MNEMA en a fait un espace unique dédié à la mémoire, à la citoyenneté et au débat d’idées ? À deux pas du Théâtre royal et de l’Opéra de Liège, la Cité Miroir est un des bastions culturels phares de la Cité ardente : 656 000 visiteurs s’y sont pressés depuis 2014.

De nature conceptuelle autant qu’esthétique, le travail de Daphné Le Sergent (Séoul, 1988 – travaille à Paris) engage une approche de l’image qui est davantage liée à des considérations géopolitiques et économiques qu’à l’histoire de la modernité et des progrès techniques.

D’un Chêne dansant, il compose des rythmes de lumière aux couleurs chamarrées, d’un autre, il capte en bleu le Frémissement de vie…

Exit11 programme un cycle de quatre expos sous le titre Entre chien et loup. Cette expression, qui traduit ce moment où la lumière est incertaine, est ici employée pour illustrer l’époque étrange que nous traversons.

Depuis 2008, Sara Imloul (Mulhouse, 1986) déploie une photographie symbolique et  autobiographique en s’attachant à fixer dans l’obscurité de ces noirs et blancs des visions intérieures nées du souvenir.

Pétra Vanwichelen mêle dessin et textile. Explorant la mémoire individuelle et la mémoire collective, elle transforme des matières textiles en formes organiques flottantes et  légères.

Javier León Pérez (Espagne, 1977) pratique la peinture, la sculpture ou l’installation, mais c’est le papier japonais (washi) qui est au cœur de sa pratique.

Le projet Visione di Leonardo invite les visiteurs à explorer une exposition virtuelle située dans la ville de Milan dans des espaces liés à la vie et à l’oeuvre de Léonard de Vinci, tels que le Castello Sforzesco et les Navigli.

En parallèle à la rétrospective du Centre Pompidou consacrée à Germaine Richier (1904-1959), formée à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, puis élève d’Antoine Bourdelle,

De ses premières compositions, grouillant de motifs symboliques et de déploiements organiques, à ses papiers marouflés blancs ou bruns, en passant par ses Recouvrements papiers ensevelissant la toile sous une pâte composée de papiers et de journaux, Max Wechsler (1925-2020) n’aura eu de cesse de jouer de l’illisibilité.

Sur fond de dérèglement climatique, le nouveau parcours de la Bourse de Commerce invite le visiteur à s’immerger  dans des “paysages instables” saisis dans le chaos du temps et figurant les écosystèmes post-humains jaillis de nos terres en sursis. Des jardins sombres et des zones obscures, friches irradiées et contaminées, “biotopes en mutation” et autres micro-territoires dystopiques, paysages mutants signés Pierre Huyghe, Danh Vo, Diana Thater (Chernobyl) ou Hicham Berrada (Présage).