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Le belge Joseph Lacasse, coup de cœur de Whitford Fine Art

ArtBrafaCultureMarché de l'art

Christophe Vachaudez

19 January 2024

Fidèle à la BRAFA, Whitford Fine Art a fêté en 2023 son demi-siècle d’existence, autant d’années d’expérience mises au service des musées et des collectionneurs.

Basée à Londres, la galerie a développé un lien particulier avec notre pays valorisant dans les années 80, quand elle s’appelait encore Whitford and Hughes, les mouvements belges du Luminisme et de l’Expressionnisme. Elle promeut également le Cubisme français, le Modernisme, le Pop Art et la peinture commet la sculpture internationale d’après-guerre. Toujours à l’avant-garde, elle redécouvre et défend des artistes comme Clive Barker, Reinhold Koehler ou encore Frank Avray Wilson, chantre de l’abstraction britannique des années 50. Côté belge, elle présente depuis longtemps Bram Bogaert, Paul Van Hoeydonck et Joseph Lacasse dont elle elle a obtenu la succession.

Joseph Lacasse, Balancement majeur, 1946, (160 x 115 cm)

Grâce à deux ouvrages écrits respectivement en 2013 et 2015 (Joseph Lacasse. Abstraction explained et Joseph Lacasse. A pioneer of abstraction), Whitford Fine Art a remis à l’honneur cet artiste tournaisien méconnu qui compte parmi les peintres abstraits les plus singuliers de l’École de Paris et qui a fut l’inspirateur premier de Serge Poliakoff. Issu d’un milieu modeste, Joseph Lacasse travaille très jeune dans le secteur minier, un environnement qui va influencer sa carrière tant ses recherches formelles paraissent minérales. Et de fait, au début des années 1910, Lacasse emportait chez lui de petites pierres grossièrement taillées pour dessiner. Ces soi-disant “Cailloux” sont un témoignage extraordinaire de sa vision, car à partir de la figuration, il a involontairement créé des œuvres abstraites, se positionnant d’emblée comme un pionnier de l’abstraction, un statut reconnu de son vivant par d’éminents critiques et écrivains français et belges.

Joseph Lacasse, Dominante jaune

Et si, comme l’explique Whitfort Fine Art, Lacasse pratique aussi la figuration réaliste sociale, entre 1909 et 1931, on ne peut lui nier ce rôle de pionnier défendu avec ardeur par Sonia Delaunay. Arrivé à Paris en 1925, il a pour voisin le peintre Brancusi dont il découvre l’œuvre. Il deviendra aussi très proche de Robert Delaunay et de son épouse Sonia. La correspondance mise au jour entre cette dernière et Joseph Lacasse a permis d’établir de façon évidente que l’artiste belge est bien celui qui a influencé de manière déterminante Serge Poliakoff. La ressemblance considérable entre les œuvres de Lacasse et de Poliakoff avait donné lieu à un grand débat dans les années 1950 et 1960. Il est maintenant résolu… une façon de redonner à Joseph Lacasse la place qu’il mérite dans le paysage pictural et artistique.

Illustration de couverture : Joseph Lacasse, Lumière, 1946

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