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"Dalva" et les sept Magritte

CinémaDalvaMagritte

Corinne Le Brun

11 March 2024

« Je suis très content de constater que c’est la nouvelle génération qui débarque ! » lançait Bouli Lanners, président de la Cérémonie des Magritte 2024. Son enthousiasme est devenu réalité lors de la 13e Cérémonie du Magritte du cinéma. Samedi soir, “Dalva” a brillé de mille feux, récoltant pas moins de sept statuettes. Le film concourait en force, dans neuf des 23 catégories.

Ainsi, Dalva de la réalisatrice Emmanuelle Nicot, a été élu “Meilleur film”, “Meilleur premier film”, “Meilleure réalisation”, “Meilleur scénario”, “Meilleur son”. Toujours pour Dalva, Sandrine Blancke a été sacrée “Meilleure actrice dans un second rôle” (la mère de Dalva) et Zelda Samson «-“Meilleur espoir féminin” (Dalva). Enfin, Arieh Worthalter, lauréat du Magritte du “Meilleur acteur dans un second rôle” (Hervé Paugam dans Rien à perdre de Delphine Deloget) a aussi été élu “Meilleur acteur” (Pierre Goldman dans Le procès Goldman de Cédric Kahn). Lubna Azabal, a reçu le Magritte de la Meilleure actrice (dans Le Bleu du Caftan de Maryam Touzani – retrouvez son interview ici).

Multiprimé dans plusieurs festivals internationaux, Dalva raconte avec puissance et une grande pudeur les drames intimes que connaît Dalva. La jeune fille de 12 ans s’habille, se maquille comme une femme. Un soir, elle est brusquement retirée du domicile paternel. Un film sensible sur la reconstruction et la lumière. Bonne nouvelle : Dalva ressort en salles dès ce mercredi 13 mars.

Escapade Art déco à la Villa Lalique

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À quelques heures de route de la Belgique, sur les hauteurs paisibles de Wingen-sur-Moder, la Villa Lalique incarne une certaine idée du luxe français : celle qui conjugue patrimoine avec raffinement et sens du détail. Cette élégante demeure a été transformée en un hôtel cinq étoiles et un restaurant doublement étoilé. Une adresse estampillée Relais & Châteaux, où l’Art déco dialogue subtilement avec la modernité.

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"Les Damnés" : Roberto Minervini signe un western minimaliste

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À mille lieues des westerns spaghetti et autres chevauchées spectaculaires, Roberto Minervini, dans “Les Damnés” se concentre sur l’humanité – ou la déshumanité – de ces personnages prostrés dans l’attente de l’ennemi. Sa caméra s’attache à filmer les visages, les gestes, les regards. Une magnifique intensité émane de ces « Damnés » où Dieu, la famille, les animaux et la peur s’entrelacent. Un film âpre et admirable, très justement récompensé à Cannes (Prix de la mise en scène, section Un certain regard). Rencontre avec Roberto Minervini sur la Croisette.

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