Ali Kasap : Une Danse entre Chaos et Ordre

On assiste à une saison haute en couleurs pour les ventes aux enchères, avec un certain succès pour les arts du début XXe. L’Art déco séduit toujours, que ce soit en art verrier ou en sculpture, alors que les grands noms de la peinture répondent à nos envies d’évasion et de contemplation.

À l’occasion des travaux réalisés en son siège social, boulevard du Roi Albert II, Proximus Art Collection, l’ASBL qui gère la collection Proximus, a décidé de se défaire d’une partie de ses œuvres en vue de nouvelles acquisitions. L’association a confié à la pétillante équipe de Christie’s Bruxelles la responsabilité d’organiser la mise à l’encan de 70 œuvres (vente en ligne), en plus des 130 préalablement proposées aux salariés de l’entreprise.

Découvrez les trois ventes à ne pas manquer au cours du mois d’octobre.

À ne pas manquer : la vente le 27 juin chez Piasa, qui propose une quarantaine de  pièces d’Humberto et Fernando Campana.

Avec “La Méduse noire”, Yann Queffélec ausculte une nouvelle fois les liens du sang et les guerres intimes que l’on se livre en famille. L’auteur, prix Goncourt pour “Les noces barbares” (1985), montre une nouvelle fois la force terrifiante du lien entre père et fils. La tentation de la Méduse noire n’est jamais loin. Les cicatrices de la famille sont profondes. Indélébiles. Rencontre à Bruxelles.

Composée à partir d’une cinquantaine d’œuvres de la collection Pinault mises en correspondance avec celles d’autres collections prestigieuses, publiques ou privées, l’exposition dédié à l’Arte povera que présente la Bourse de Commerce s’apparente à un vaste paysage à arpenter, semé d’étrangetés.

Demain, les commissaires priseurs Florent Barbarossa et Olivier Collin du Bocage présenteront aux collectionneurs du monde entier Vulcain, le plus grand dinosaure jamais vendu aux enchères. Si le phénomène de la vente de dinosaures était confidentiel jusqu’à il y a peu, il explose littéralement ces dernières années… La vente de samedi prochain ne semble pas prête à faire démentir la tendance.

S’inspirant de faits réels, Guillaume Senez aborde sans mélodrame le thème qui lui est cher : la paternité et la parentalité. Tourné à Tokyo, “Une part manquante” est coproduit par le Japon. Rencontre avec le réalisateur belge Guillaume Senez.