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Rédaction

25 July 2017

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Ouvert d'avril 1977 à mars 1986, le Studio 54 a été bien plus qu'un club : pour les new-yorkais comme pour les fêtards du reste du monde, il représentait surtout un lieu de liberté et d'égalité, quelque chose qui lui permettait d'être considéré comme la « plus grande boîte de nuit de tous les temps ».

Il faut dire que Carmen d'Alessio, l'une des fondatrices, n'a jamais aimé faire dans la demi-mesure : pour la soirée d'inauguration, elle envoie ainsi plus de 5 000 invitations aux plus grandes stars du moment, avec un cadeau personnalisé pour chacune d'entre elles. La réputation du club est en marche, et Steve Rubell, autre fondateur des lieux, l'entretient à merveille. À la porte du Studio 54, c'est lui qui donne le ton. Son idée ? Que tout le monde puisse entrer dans son club, qu'il est parfois préalable de le laisser vide plutôt que de le remplir de personnes mal habillées, que les stars du moment n'ont pas d'entrées privilégiées - Nile Rodgers en fera l'amère expérience, ce qui lui inspirera le refrain de Le Freak – et que les Américains ont plus que jamais besoin d'une échappatoire après le scandale du Watergate et la fin de la guerre du Vietnam.

À l'intérieur, l'ambiance est au diapason : il n'est pas rare que les filles dansent seins nus, que les drogues circulent ou que Steve Rubell ne réalise de jolis coups médiatiques, comme cette fois où il loue un cheval blanc pour l'anniversaire de Bianca Jagger, la femme de Mick.

 
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D'autres stars auront le privilège de fouler le sol du Studio 54 (Michael Jackson, Diana Ross, Grace Jones, John Belushi ou encore Truman Capote étaient des habitués), mais ça n'empêchera pas le club de fermer en février 1980 pour cause de fraude fiscale et de trafic de drogue. La boîte aura le droit à quelques années de répit mais, plombée par le déclin du disco et les problèmes judiciaires de ses fondateurs, les new-yorkais vont devoir faire face à une triste réalité : les meilleures fêtes ne durent jamais assez longtemps.

© Osteria Romna

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