Jean-Claude Frison revient au Théâtre de La Valette

Le 30 mai 1431, quand Jeanne est conduite au bûcher sur la place du Vieux-Marché de Rouen pour y être brûlée vive, elle porte une mitre sur laquelle sont écrits les motifs de son exécution : hérétique, schismatique, apostate et idolâtre. Elle a 19 ans.

En cette fin d’année, l’esprit du théâtre de boulevard français du siècle dernier brille encore de tous ses feux sur quelques scènes bruxelloises.

Meurtre, inceste, adultère et vengeance hantent les ruines de l’abbaye de Villers-la-Ville. Pour son 37e spectacle estival, c’est Lucrèce Borgia, le fascinant mélodrame de Victor Hugo, que le scénographe et producteur Patrick de Longrée a choisi de représenter dans les ruines de l’abbaye cistercienne. C’est la sixième fois qu’une œuvre de Hugo est portée sur les tréteaux de Villers. Il est vrai que le verbe hugolien résonne en parfaite harmonie avec les majestueux vestiges abbatiaux.

Pièce mythique inspirée d’un film du maître incontesté du suspense, Alfred Hitchcock, jouée des années durant à Broadway, “Les 39 Marches” débarque au TTO en novembre. On y retrouve l’ADN du théâtre : du divertissement de qualité et de la fantaisie, avec une bonne dose d’action.

Ce mois-ci, les amateurs de séries sont comblés avec de nouvelles sorties et des retours très attendus. Entre drames, comédies et thrillers, voici de quoi passer ces vacances d’automnes, confortablement installé sur son canapé.

Centrée autour de Tom Wesselmann (1931-2004), l’une des figures de proue du mouvement, l’exposition de la Fondation Louis Vuitton consacrée au Pop Art offre un vaste panel d’œuvres allant des racines dadaïstes du courant ayant connu son apogée dans les années 1960, jusqu’à ses prolongements contemporains. De Marcel Duchamp et Kurt Schwitters à David Hammons, Sylvie Fleury ou Jeff Koons.

Princesse de France puis reine de Belgique, fille aînée du roi des Français Louis Philippe Ier, Louise d’Orléans est une figure incontournable de l’Europe romantique. Le musée Condé du château de Chantilly consacre, avant le musée des Arts anciens de Namur, une exposition à cette reine oubliée qui fut pourtant la première icône de la royauté belge.

En ce début décembre, Philippe Heim prend ses quartiers dans la galerie Michiels, présentant une sélection d’artistes reconnus, des coups de cœur qu’il défend depuis de nombreuses années, à Bruxelles comme à Paris.