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Vente impériale, royale et princière

Rédaction Eventail

29 March 2017

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Encore de belles surprises dans la vente d'art russe de l'étude Coutau-Bégarie avec des objets, des oeuvres graphiques et des toiles évoquant les derniers feux de la Russie impériale, mais aussi quelques grands personnages qui participèrent à son histoire.

Au premier rang, issue des collections du prince Félix Youssoupov et de son épouse Irina, une petite-fille du tsar Alexandre III de Russie, un important ensemble de clichés faisant revivre la cour des Romanov comme les années d'exil, les visites à Frogmore ou à Hampton Court où la grande-duchesse Xenia séjournait. Plus étonnant, des silhouettes d'élégantes esquissées avec beaucoup de talent à l'encre de Chine sur papier blanc par le Prince lui-même, et d'autres dessins dus cette fois à la Princesse. Provenant de la succession du prince Alexandre de Yougoslavie, décédé en mai 2016, un portrait en pied du prince Paul Démidoff, deuxième de prince de San Donato, peint en chasseur par Louis-Gustave Ricard.

 
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Aurore, la fille du richissime aristocrate épousa Arsène Karageorgevitch. Tous deux sont les grands-parents du prince Alexandre. Outre une jolie icône de voyage en argent par Konoff, pentionnons, un service historique de 19 assiettes en argent réalisées par la maison Aucoc de Paris. Timbrées des armes accolées de Grèce et de Russie, elles furent présentées au prince Nicolas de Grèce à l'occasion de son mariage avec la grande-duchesse Hélène de Russie. Toutes sont signées du prénom d'un membre de la famille proche, de la reine de Roumanie au roi Constantin de Roumanie. Autres lots phare de cette vente, une croix pendentif en vermeil poinçonnée Carl Fabergé et un étui en cigarettes en argent par Adolphe Wist, chez Köchli, ouvré à Saint-Pétersbourg et offert par le tsarévitch en 1891.

 
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Citons aussi un remarquable cadre en néphrite de Fabergé, sorti des ateliers en 1894, et renfermant une effigie photographique du tsar Alexandre II, et une icône au cadre en émail polychrome cloisonné figurant la vierge de Wladimir, estimée entre 30.000 et 50.000 €.

 
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D'ores et déjà, les observateurs s'attendent à quelques records pour certaines photos et des pièces d'argenterie avec sans doute quelques enchères téléphoniques en direct de Moscou ou de Saint-Pétersbourg, histoire quand tu nous tiens !  

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