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Dans la Cour des Grands : Harry et Meghan : la fracture

Dans la Cour des Grands

Thomas de Bergeyck

15 November 2019

© Anwar Hussein/Empics Entertainment/Photo News

Mais que se passe-t-il au royaume des altesses parfaites ? Tout ne serait-il pas si rose, finalement, dans cette douce Angleterre de l'Earl Grey, des scones et de la marmelade ? On peut se le demander après les récentes rumeurs qui font frémir les inconditionnels de la tradition.

Que le prince Harry veuille passer davantage de temps dans sa belle-famille, outre-Atlantique, soit. À tout le moins, rien de plus normal après une année éprouvante passée au service de la monarchie. On peut imaginer que Doria Ragland - davantage que le défaillant papa Markle - caresse l'espoir de revoir sa fille et, à tout le moins, de faire mieux connaissance avec le chouchou de ces dames. Mais que le jeune héritier ne soit pas présent pour couper la royale dinde de Sandringham le 24 décembre en famille, là, c'est aller trop loin.

Harry et Meghan, le duc et la ducesse de Sussex dans un stade de baseball aux États-Unis
Le duc et la duchesse de Sussex iront-ils s'exiler aux États-Unis ? © Mark Thomas/Upi/Photo News

Harry et Meghan ont en effet bien l'intention de passer six semaines en Californie, loin des regards sournois de la gutter press et pour se retrouver en famille avec leur petit Archie âgé de six mois. Mais pas un instant, je n'imagine que le cadet de Charles rechigne à célébrer Noël en tartan et cravate. Ses grands-parents, Elizabeth et Philip, ont 92 et 97 ans. S'il leur arrive quoi que ce soit en 2020, il pourrait le regretter toute sa vie. Et puis, même si l'ambiance n'est pas vraiment à la joie entre Harry et son grand frère, Meghan a tout intérêt à ne pas décevoir la souveraine, celle-là même qui avait dit oui à ce mariage qui, au départ, avait tout d'une hérésie.

Les récents épanchements des ducs de Sussex dans la presse au sujet de leur situation d'altesses « harcelées » n'ont pas plu à la cheffe de famille, qui, vous l'aurez remarqué, n'a pas cillé en public. Never explain, never complain. C'est sa devise, et Elizabeth s'y tient, au point d'ailleurs de n'avoir jamais réagi à quelconque scandale ou polémique par les moyens imprimés. Le mieux, c'est toujours de laisser passer l'orage. Elizabeth le sait : l'avenir de son institution passe aussi par le sort que la presse lui réservera.

Le clan Windsor, la famille royale d'Angleterre, au balcon du palais de Buckingham
Le clan Windsor sur le point d'éclater à l'approche des fêtes de fin d'année ? © Anwar Hussein/Empics Entertainment/Photo News

À défaut de pouvoir s'en passer, il vaut mieux s'en faire une alliée. La jeune et encore peu aguerrie duchesse Meghan aurait tout intérêt à apprendre l'humilité et l'abnégation, sous peine de souffrir ad vitam de ce qu'elle ressent comme un « examen constant par les médias qui lui pourrit l'existence » (sic). Quant à Harry, même s'il n'est que sixième en ligne de succession, rien ne garantit qu'il échappera pour de bon à la fonction suprême, « réserve de la couronne » qu'il est, au même titre que ses neveux. Puisse-t-il se ressaisir et ne jamais oublier qu'outre son rôle de père de famille et d'époux, il est aussi un personnage de l'état. S'il ne l'a certes pas choisi, il lui faut en être digne. Noblesse – et couronne - oblige.


 
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Thomas de Bergeyck
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