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Le prince William, un héritier en première ligne

Maison WindsorNews Gotha

Christophe Vachaudez

18 November 2024

La maladie de son père comme celle de son épouse ont braqué les projecteurs encore davantage sur le prince William. Héritier du trône et prochain roi du Royaume-Uni si Dieu le veut, le fils aîné du roi Charles et de la princesse Diana a été élevé depuis sa plus tendre enfance dans cette optique et, jamais, il n’a semblé remettre en question ce destin tout tracé. Pourtant, les épreuves n’ont pas manqué.

La mort de sa mère alors qu’il n’a que quinze ans bouleverse sa vie d’adolescent mais William maintient le cap et puise dans cette force tranquille qui semble déjà l’habiter. Il forme un tandem solide avec ce frère qui plus tard, le trahira, un autre bleu au cœur du Prince qui semble désormais avoir coupé les ponts avec Harry, exilé volontaire à Los Angeles. Les ragots ne l’ont pas ménagé, insinuant une possible infidélité, mais le couple qu’il forme avec Kate rayonne encore davantage, une complicité qui rejaillit sur trois enfants épanouis et équilibrés. Plus à l’aise que jamais, imperturbable face aux détracteurs de la dynastie Windsor, William marche dans les traces de ses prédécesseurs, apportant une touche de modernité bienvenue que le public apprécie sans réserve. Plus à l’aise que jamais, il s’accorde même quelques licences vestimentaires qui montrent combien le prince de Galles reflète sa génération.

© DR

Á 42 ans, il multiplie les apparitions. La dernière en date, en Irlande du Nord, a fait le buzz quand, dans les studios de créations virtuelles, il a enfourché une moto, jouant le jeu avec humour. Á l’Université d’Ulster, les étudiants ont pu échanger en toute liberté et le Prince a même envoyé un message à une jeune fille en retard, une vidéo vite devenue virale. Mais le but premier de son voyage visait le thème du sans-abrisme, un des chevaux de bataille du Prince qui se rend souvent incognito sur le terrain. Quelques jours auparavant, alors que le roi Charles III célébrait l’industrie du cinéma, William décorait l’actrice Imelda Staunton, bien connue Outre-Manche pour sa longue carrière et mondialement associée à la reine Elisabeth II qu’elle incarne dans la série The crown.

© i-Images/Polaris

Le 11 novembre, il avait assisté à la cérémonie du souvenir aux côtés de son père, de son oncle le prince Edward, et de sa tante, la princesse Anne. Et surprise, la princesse de Galles était elle aussi présente, conversant avec la duchesse d’Édimbourg, en l’absence de la reine Camilla, victime d’une infection pulmonaire. La veille, il assistait avec le clan Windsor au concert de la Royal British Legion au Royal Albert Hall.

Le Prince revenait à peine d’un voyage triomphal en Afrique du Sud où il défendait les causes environnementales qui lui sont chères, rencontrant de jeunes gens impliqués dans différents projets. Le futur roi a été reçu par le Président sud-africain avant d’aller explorer le parc national de la Montagne de la Table, aux abords de la ville du Cap. Mais l’un des moments les plus intenses fut assurément la remise des prix Earthshot, fondés en 2020 par le Prince lui-même. Lors d’un discours engagé, il a retracé la genèse de ces récompenses dont l’idée naquit en Namibie. Portant des baskets blanches, un chino bleu roi et un veston oversize gris au carreau discret, il a séduit toute l’assistance par sa simplicité et son professionnalisme.

© Aaron Chown/PA Wire

Le lendemain, c’est avec les mannequins Winnie Harlow et Heidi Klum qu’il dégustait du poisson grillé dans un village de pêcheurs travaillant en circuit court. Obligé de s’absenter souvent, le prince a envoyé un message clair à ses enfants en portant un bracelet réalisé par la princesse Charlotte, barré de quatre lettres…papa. Prince accompli et souverain en devenir plein de promesses, William de Galles endosse avec plaisir le rôle qui lui importe sans doute le plus, celui de père. Pari réussi !

Photo de couverture : © Victoria Jones/Shutterstock.com

La reine Victoria-Eugénie mise à l’honneur

Chroniques royales

C’est en présence des souverains espagnols que la galerie des collections royales a inauguré une exposition consacrée à la reine Victoria-Eugénie (1887-1969), épouse du roi Alphonse XIII et marraine de Felipe VI (et aussi du prince Albert II de Monaco !). Près de 350 pièces permettent de retracer la trajectoire de cette petite-fille de la reine Victoria qui devint bon gré mal gré la dernière reine de l’Espagne pré-franquiste, une réflexion contemporaine sur une figure dont l’éducation a conduit à une nouvelle interprétation du rôle de souveraine au sein d’une monarchie aux traditions bien ancrées.

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Remise des bourses 2025 du Fonds GENeHOPE

Vie mondaine

La Tour Belfius a accueilli la remise des bourses 2025 du Fonds GENeHOPE, récompensant quatre projets de recherche innovants sur les maladies génétiques. Créé en 2024 par Hortense et Jean-Baptiste Van Ex en mémoire de leur fils Maximilien, décédé des suites d’une maladie génétique, le fonds vise à soutenir la recherche face à des maladies rares touchant des centaines de milliers de personnes, souvent sans traitement ni espoir de guérison. Mais les avancées rapides de la science et de l’intelligence artificielle redonnent de l’espoir. © Violaine le Hardÿ de Beaulieu

23/06/2025

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