François Didisheim
01 February 2022
La Banque Transatlantique (BT), puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est plus active que jamais. Avant tout banque de gestion privée, elle articule aujourd’hui son activité autour de cinq métiers principaux. Tout d’abord, rien de plus normal pour une entreprise de ce secteur, la gestion de portefeuille afin de bâtir une stratégie d’investissement. Ensuite, la BT propose de financer les projets de ses clients via des crédits. Un autre domaine dans lequel la banque offre depuis plusieurs années un accompagnement particulièrement développé, c’est le Private Equity. Autrement dit, l’investissement dans des sociétés non cotées en bourse. La BT agit aussi dans les planifications patrimoniales afin de les organiser au mieux et de transmettre son héritage sans encombre, aux générations suivantes. Enfin, la Banque Transatlantique offre des solutions sur-mesure en assurance-vie.
Si aujourd’hui les activités de la société sont géographiquement situées sur la France et la Belgique, cela n’a pas toujours été le cas. C’est d’ailleurs de là que vient le qualificatif de “transatlantique”. Fondée en 1881, la BT a d’abord été associée au financement des grands projets industriels du début du XXe siècle, accompagnant également les entrepreneurs qui partaient vers le Nouveau Monde.
1998 est un tournant pour la société : une des banques les plus solides d’Europe, Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale en devient l’actionnaire à 100%. C’est alors une nouvelle ère qui s’ouvre pour la BT.
La branche belge, nommée fort judicieusement Banque Transatlantique Belgium, naît en 2005 et permet à la société de capter une partie de la clientèle franco-belge. « Nous nous adressons à des familles fortunées qui vivent souvent des situations patrimoniales complexes. Pour chacune d’entre elles, il y a une solution, elles trouvent chez nous un interlocuteur privilégié et un accompagnement sur-mesure », explique Valérie Lecacheux, en poste à Bruxelles, dans les magnifiques bureaux de la banque, à Ixelles. Nombre de ces personnes sont confrontées à des situations un peu ubuesques et ont besoin d’aide : « Beaucoup de nos clients se trouvent confrontés à des patrimoines détenus à la fois en personne physique et en société, constitués d’importantes participations familiales concentrées ou gérées en fonction de plusieurs objectifs avec, parfois, des questions transfrontalières ».
Une des grandes forces de BT réside aussi dans sa philosophie. Valérie Lecacheux précise « Nos clients veulent une maison solide (…) leur proposant des solutions plutôt que des produits ». Voilà qui tranche avec les pratiques de certains … Un autre atout est la batterie d’experts avec laquelle collabore la banque. « Les clients peuvent compter sur des wealth managers et des spécialistes qui ont du temps et des compétences à leur consacrer, toujours dans la plus grande confidentialité ».
Et l’avenir ? L’administratrice déléguée est persuadée que la Banque Transatlantique Belgium va poursuivre son développement chez nous en situant la satisfaction des clients au centre de son engagement. Ceci, grâce à un accompagnement professionnel personnalisé et de proximité. Décidément, on sent que ce thème est important pour la BT. Mais c’est sans doute là, la clé de sa réussite.
C’est donc ici que se termine la série “Bruxelles-Paris” de Lobby. Avec beaucoup de Bruxelles et pas mal de Paris. Mais surtout, énormément de fierté pour nous, les Belges, d’être reconnus à notre juste valeur dans le pays de Victor Hugo, de Napoléon, de Molière et de Louis XIV.