Belgian Art Prize

Découvrez les trois ventes à ne pas manquer au cours des mois de mars.

Le Patrimoine, certains en sont passionnés et l’ont dans le sang. À ce sujet, nous avons déjà parlé de Stéphane Bern et Kim Oosterlinck. Dans un registre très différent, d’autres transforment cette passion en engagement désintéressé. C’est le cas de l’illustre famille Guggenheim. Dans le milieu de l’art, ce nom n’est plus inconnu de personne depuis que, en 1937, Solomon R. Guggenheim créa sa propre fondation, avec, pour but principal, d’ouvrir des musées à travers le monde. Mais ouvrir des musées, cela coûte de l’argent, beaucoup d’argent. D’où vient donc la fortune de Solomon qui a pu permettre ce genre de folie heureuse ?

Si le marché international de l’art se concentre sur les pays anglo-saxons et asiatiques, en Europe, les pays germanophones se distinguent progressivement. Plus discrets que leurs voisins britanniques et français, les opérateurs allemands, autrichiens, suisses et même belges tirent leur épingle du jeu au sein de ce marché concurrentiel.

Les ventes aux enchères du début d’année ne sont apparemment pas influencées par l’actualité géopolitique. Dans chaque domaine de spécialité, les chefs-d’œuvre ne laissent pas les collectionneurs indifférents et les adjudications caracolent dans un imperturbable ballet.

Connu pour ses sublimes tables au plateau en pierre précieuse ou ornementale, le designer belge Ado Chale s’est éteint à l’âge de 97 ans.

La BRAFA a nommé son nouveau président, depuis le 1er juin 2024, en la personne de Klaas Muller. Ce spécialiste de la peinture ancienne, présent à la foire depuis vingt ans et au conseil d’administration depuis neuf ans, en connaît déjà tous les arcanes.

Plongez dans des histoires qui fascinent, bouleversent et intriguent. Entre enquêtes haletantes, révélations bouleversantes et explorations captivantes du monde animal ou humain, ces séries vous feront voyager aux confins de l’émotion et du suspense. Un rendez-vous incontournable sur vos plateformes préférées.

À mille lieues des westerns spaghetti et autres chevauchées spectaculaires, Roberto Minervini, dans “Les Damnés” se concentre sur l’humanité – ou la déshumanité – de ces personnages prostrés dans l’attente de l’ennemi. Sa caméra s’attache à filmer les visages, les gestes, les regards. Une magnifique intensité émane de ces « Damnés » où Dieu, la famille, les animaux et la peur s’entrelacent. Un film âpre et admirable, très justement récompensé à Cannes (Prix de la mise en scène, section Un certain regard). Rencontre avec Roberto Minervini sur la Croisette.