Bonnes adresses

Le barbecue coréen étoilé au guide Michelin et la vision du propriétaire Simon Kim débarquent cet hiver dans le Design District de Miami. Le restaurant est une déclinaison de son jumeau basé à New York. Cet espace énergisant allie parfaitement plaisir des yeux, feu du barbecue coréen et caractéristiques d’un steak-house américain classique et royal. Le résultat nous vaut une atmosphère unique et conviviale infusant une expérience culinaire raffinée avec des ingrédients et un service au top, complétés par une carte des boissons à couper le souffle. Mention spéciale pour la qualité des viandes et le système d’aération révolutionnaire qui élimine les odeurs allant souvent de pair avec ce type de cuisson en salle.

Situé au cœur du Miami Design District, le ZZ’s Club est un restaurant japonais sur deux étages, avec club privé dirigé par le Major Food Group. Au cœur de la salle au rez-de-chaussée, on découvre un comptoir à sushis en marbre de quatorze places, où les clients peuvent se livrer à une expérience de sushi omakase, avec des fruits de mer ultra frais provenant de Tokyo et un grand choix de bœuf Wagyu et Kobe. À l’étage, un 2e niveau de décadence décomplexée propose entre autres un salon de cigares en plein air, une terrasse de backgammon et un bar à cocktails souterrain. Le ZZ’s Club reflète un environnement à la fois ludique et glamour, offrant le plus haut calibre de cuisine, une hospitalité personnalisée et des équipements inégalés, le tout sous un même toit.

En direct de Tel Aviv et connu comme le restaurant le plus extravagant et festif du “parrain de la cuisine israélienne moderne”, Eyal Shani ouvre un restaurant festif au cœur de Miami Beach. Shani et ses cuisiniers travaillent dans une cuisine ouverte où ils préparent des salades lumineuses, des plats de légumes vibrants, des pizzas et des focaccias maison, ainsi que des plats à couper le souffle destinés à être partagés, notamment du poisson entier et des viandes rôties. Les menus changeront en fonction des saisons et de la créativité en mouvement de Shani. Mais l’accent mis par le chef sur la générosité et la pleine saveur restera une constante.

Le restaurant qui rend hommage aux tables italo-américaines de New Yorkais a ouvert ses portes en 2012, au cœur de Greenwich Village à Manhattan. La nourriture était délicieuse, les gens avaient de la personnalité et le cadre était à la fois élégant et sans prétention. Comme vous pouvez l’imaginer, c’est devenu un succès instantané, avec une reconnaissance au guide Michelin à la clé. Miami a désormais la chance de compter un Carbone, qui a ouvert ses portes à Miami Beach, dans le quartier de South of Fifth, avec un décor fabuleux et un menu délicieux. On adore les rigatoni à la vodka ou les boulettes de viande dans une sauce tomate inoubliable.

Le concept rend hommage à la cuisine appétissante la plus emblématique de New York, qui célèbre les bagels d’exceptions, les plats préparés réconfortants et les traditions de fumage, de marinage et de salaison. Parmi ses nombreuses distinctions, Sadelle’s a été élu destination incontournable pour le brunch par le magazine Harper’s Bazaar, et ses petits pains collants (sticky buns) ont été classés parmi les meilleurs plats par le New York Times. La destination de brunch à succès ouvrira ses portes à Coconut Grove et sera le 4e Sadelle’s en activité, après l’original à Soho (NYC), le Bellagio Las Vegas et l’emplacement récemment ouvert à Paris.

Pura Vida est un restaurant/café bien-être, offrant un équilibre de plats nutritifs et délicieux, élaborés à partir d’ingrédients locaux et bios. Le concept, basé à Miami, propose des menus complets servis toute la journée, avec petits déjeuners, açai bowls crus, jus de fruits fraîchement pressés, smoothies aux super-ingrédients, salades fraîches, wraps et plus encore. Quoi de neuf ? Le nouvel emplacement, tout juste ouvert, sur la côte, à Bay Harbor. Située à quelques pas des boutiques de Bal Harbor, l’adresse occupe 300 m2• d’espaces, intérieurs et extérieurs, conçus pour offrir une ambiance authentique et harmonieuse qui dégage un sentiment de confort décontracté et d’urbanité minimaliste.

Derrière la façade Art nouveau de la maison Van Dijck signée Gustave Strauven, dans le quartier des squares à Bruxelles, se cache un visage d’un autre style, celui, postmoderne, d’un bâtiment atypique, imaginé à la fin des années 1980 par l’architecte Michel Poulain. Longtemps occupé par une petite école de langues, il vient d’être investi par le talent du galeriste et curateur Jean-François Declercq, qui n’en est pas à son coup d’essai.

La maison d’édition Mademoiselle Jo propose des petites pièces poétiques mettant en relief des métiers oubliés. Éditées en petites séries, avec des finitions à la main, les créations sont fabriquées dans des matériaux durables – bois, cuir, métal ou pierre. Les tabourets Assy valorisent l’art de la marqueterie. Les tables d’appoint Youmy, conçues comme un pliage origami, et les étagères flottantes Waly, dotées d’un cordon en peau colorée à la teinture aniline, affichent des lignes douces et arrondies. Quant au vide-poches Toupy, il est né de l’association visuelle d’une toupie et d’une mangeoire à oiseaux !

Récemment ouvert, le Juliana, un petit bijou 5 étoiles au décor raffiné, fait enfin vibrer la place des Martyrs, à Bruxelles. Derrière ce pari audacieux, Éric Cléton, un financier passionné d’hôtellerie, mais pas que…

Son inauguration a donné lieu à un carambolage mondain comme Paris n’en avait plus connu depuis longtemps. Mais les trésors de la collection du cheikh Hamad bin Abdullah Al Thani exposés à l’hôtel de la Marine – dont l’ouverture avait déjà suscité un engouement justifié -, avaient de quoi exciter la curiosité. Les 120 pièces couvrent 5000 ans de civilisation. Tête de pharaon de la XVIIIe dynastie, ours en bronze de la dynastie des Han, tête de reliquaire Fang-Betsi, coupe à vin de l’empereur Jahângîr, les vitrines sont dignes du Louvre et la visite est encyclopédique.

Les habitués ont tremblé, mais ils poussent un ouf de soulagement… Leur cher Relais Plaza n’a pas été défiguré. Il faut dire que le décor de 1936 est en partie classé et que le duo formé par Bruno Moinard et Claire Bétaille s’est montré particulièrement respectueux dans leur rafraîchissement. Côté cuisines, l’arrivée de Jean Imbert pouvait aussi faire craindre le pire. Il n’en est rien. Le chef propose des plats inspirés par sa grand-mère… On adore l’idée de la tomate farcie. L’accueil de la pétillante Marie parachève l’attrait de cette adresse très parisienne.

“Pour trouver une idée de cadeau, c’est une adresse idéale. J’aime beaucoup le goût de Cordelia de Castellane, qui en est la directrice artistique depuis cinq ans et qui sait ce que signifie l’art de la table. Elle commande beaucoup de choses à Joy de Rohan Chabot, des carafes, des plateaux et d’irrésistibles verres qu’elle peint à la main. J’ai découvert son univers poétique, inspiré par la nature, chez Isabelle d’Ornano, je suis ensuite allée voir son exposition chez Aline Chastel et depuis, je rêve d’une table avec des papillons.” – Extrait du Paris de Dorothée Potocka, numéro de janvier 2022