Considérées comme un moyen de déstabilisation du pouvoir monégasque, ces attaques qui évoquent les dépenses somptuaires de la Princesse, les comptes off-shore des Grimaldi en passant par un système juridique acquis à leur cause ont rendu le Prince pensif mais la Sainte-Dévôte lui a redonné l’occasion de sourire.

C’est entouré de son épouse, de ses enfants et de Mélanie Costello de Massy, petite-fille de la princesse Antoinette, que se déroula la cérémonie de l’embrasement. Après avoir salué le Très-Saint-Sacrement, les jumeaux, plus complices que jamais, ont bouté le feu à une embarcation de fortune placée à deux pas de la chapelle dédiée à la sainte patronne de Monaco. Selon la légende, cette chrétienne originaire de Corse et répondant au nom de Dévôte a fui en bateau les persécutions de l’empereur Dioclétien. Elle se serait échouée sur le rivage, en contrebas du Rocher, le 27 janvier 304. Bien plus tard, on essaiera de voler ses reliques et la barque des malfaiteurs, interceptées en mer fut dûment brûlée. Bien des variantes existent mais la tradition se perpétue, en présence des Monégasques, très attachés à ce moment de communion.

Le lendemain, Albert II et Charlène ont assisté à la messe célébrée en la cathédrale de Monaco avant de saluer leurs compatriotes venus nombreux sur la place du palais pour acclamer l’apparition au balcon du couple princier. Coordonnée à son époux, la Princesse avait opté pour un ensemble pantalon en soie bleu marine alors que la veille, son manteau blanc d’Emilia Wickstead la rendait bien visible dans la nuit monégasque. Fashionista dans l’âme, la petite Gabriella, comtesse de Carladès, combinait un manteau Burberry à des bottes en cuir signées Chloé… un embrasement tout en raffinement !

Très souriante, Charlène venait de fêter ses 46 ans, un anniversaire à caractère familial mais qu’un pâtissier du marché de la Condamine avait voulu marquer d’un gigantesque gâteau, une surprise très appréciée par la Princesse venue découvrir avec les siens cette pièce montée aux couleurs de Monaco.

Photo de couverture : © Bruno Bebert/Bestimage