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Amalia dans les Îles Sous-le-Vent

Maison d'Orange-NassauNews Gotha

Christophe Vachaudez

06 February 2023

Voyage événement s’il en est puisque c’est la première fois que la princesse d’Orange foule le sol des Antilles néerlandaises. Vestige d’un empire qui se constitua au XVIIe siècle, elles se composent de trois îles au cœur de la mer des Caraïbes (Saint-Eustache, Saint-Martin et Saba) et de trois autres situées près des côtes du Venezuela (Bonaire, Aruba et Curaçao). Et si depuis 2010, Aruba, Curaçao et Saint-martin sont devenus des états indépendants qui conservent pourtant le roi Willem-Alexander comme chef d’état, les trois autres ont reçu le statut de communes néerlandaises d’outre-mer.

Le périple a commencé à Bonaire qui ne compte que 19.000 habitants. Visite des anciennes huttes d’esclaves, parcours en barque dans la mangrove, rencontres avec la population et démonstration de surf dans les flots transparents occupèrent la journée qui se termina par des dégustations dans un marché local et des danses colorées.

© DR/Shutterstock.com

Le lendemain, toujours sous un soleil radieux, la princesse Amalia et ses parents sont arrivés à Aruba où ils étaient attendus par les autorités sur la place Wilhelmine, au coeur de la capitale baptisée Oranjestad. Avec ses 120.000 habitants, l’île chapeautée par un gouverneur compte seulement 21 députés et quelques ministres réunis dans le Cocolishi pour la photo avec les hôtes royaux. Au programme de cette journée pleine d’entrain, la visite du village de San Nicola et du musée de l’industrie fut suivie par un spectacle de danses en plein air donné par les écoliers de l’île. Quelques manifestants pacifiques ont réclamé dans le calme la rétrocession de l’or volé par les colons, ce dont le chef de l’État a pris note.

© Photo News

Le jour suivant, cap sur une production d’aloé où le trio royal s’est essayé à extraire le produit, muni de tabliers. Un passage à l’Université donna l’occasion à la princesse d’Orange d’échanger sur son expérience avec les jeunes gens de son âge. Menacée par la mafia, la fille des souverains avaient dû interrompre un temps son cursus. La découverte du parc national d’Arikok qui couvre un cinquième de la surface de l’île, soit 34 hectares, et offre des paysages rocheux et volcaniques peuplés de cactus et d’herbacées rares, permit aux souverains de constater le travail des rangers qui veillent sur ce lieu unique. Des bains de foule sympathiques population et une fin de journée en apothéose au Fort Zoutman où le festival Bon Bini battait son plein. Les souverains et leur fille n’ont pas résisté aux rythmes endiablés et à l’ambiance carnavalesque, prenant part aux festivités dans la bonne humeur.

© Photonews

© Bestimage/Photo News

Le jour suivant, un bateau les amena à Curaçao, accostant dans la baie Sainte-Anne à Willemstad, la capitale. Réception officielle et dîner offert à 21 privilégiés méritants à l’occasion des 21 années de mariage du couple royal ! Après quelques autres visites, Amalia et ses parents profiteront d’un week-end privé pour cheminer librement loin des caméras au gré d’un territoire ami, riche en sites d’intérêt.

Un trésor refait surface

Chroniques royales

On le croyait disparu à jamais, sans doute volé puis retaillé, et voilà que le Florentin, pierre historique entre toutes, est exhumé du coffre d’une obscure banque canadienne. La surprise est au rendez-vous et d’éminents minéralogistes comme des historiens passionnés d’énigmes, se pourlèchent déjà les babines !Seulement connu de certains membres de la famille, le secret a été dévoilé, cent ans plus tard, afin de respecter les dernières volontés de Charles Ier, dernier empereur d’Autriche, décédé tragiquement à Madère le 1er avril 1922, à 34 ans. Les archiducs Siméon, Karl et Lorenz, accompagnés par un expert de la maison Köchert, l’ancien joaillier de la cour des Habsbourg, ont mis au jour, sommairement emballés dans du papier, des broches, des toisons d’or et le fameux diamant de 137 carats.

Paul Troubetzkoy, le prince sculpteur

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Prince russe de naissance, artiste milanais et Parisien d’adoption, Paul Troubetzkoy (1866-1938) fut un peintre et un sculpteur recherché par toute une élite cosmopolite depuis Moscou, où il s’installe entre 1898 et 1906, jusqu’aux États-Unis, où il reçoit la commande de nombreux portraits alors qu’il a conquis le Tout-Paris avec ses bronzes.

France, Paris

Du 30/09/2025 au 01/01/2026

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