Fraîchement monté sur le trône, le nouveau roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn Bodindradebayavarangkun doit encore perfectionner sa technique. Son manque d'assurance, sa raideur et son insistance à fixer ses pages plutôt que la caméra contrastent avec le professionnalisme et l'expérience de la doyenne, Sa très Gracieuse Majesté la reine Elizabeth II. Il est vrai qu'elle en est au 64e discours du genre, un vrai record. De bleu vêtue, portant une broche ayant appartenu à la reine Victoria, elle a axé sur l'exemple et le dévouement, des athlètes des jeux olympiques s'inspirant d'autres champions avant eux, aux volontaires et personnes qui, par des actions modestes ou spectaculaires, se mettent au service d'autrui pour sauver des vies ou tout simplement améliorer le quotidien.

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Le roi Philippe, lui aussi, a souligné cette solidarité dont il a été le témoin lors de ses nombreuses visites dans le pays. Dans l'un des salons du palais de Laeken, il avait choisi d'être debout pour dynamiser un exercice qui n'est certes pas son point fort, une option retenue par son voisin le roi Willem-Alexander qui avait enregistré son discours le 19 décembre dans sa résidence privée de Wassenaar, dans les faubourgs chics de La Haye.

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Le monarque est revenu sur les affres de la guerre en Syrie et sur l'importance de préserver la convivialité dans notre société. Comme ses collègues royaux, le roi Carl-Gustav s'est exprimé à la Noël, revenant sur ses septante ans et ses quarante ans de mariage. Comme en Thaïlande, l'allocution de la reine Margrethe II de Danemark a lieu au Nouvel an. Pas de téléprompteur comme en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas ou en Belgique mais bien les traditionnelles feuilles de papier qui lui avait causé quelques soucis l'année passée.

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Grand sourire et décor immuable pour le dernier événement du calendrier royal 2016, à Copenhague. Pas pour longtemps car, au Danemark, le grand dîner de gala du Nouvel an a déjà lieu le 2 janvier, dans la bonne humeur.