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Christophe Vachaudez

13 November 2023

Voilà sans doute l’une des raisons pour lesquelles les princes-héritiers Frederik et Mary mais aussi la princesse Benedikte accompagnèrent la Reine à l’aéroport pour accueillir leurs invités espagnols à leur descente d’avion. Le groupe rallia ensuite Copenhague en limousines où, depuis le Kastellet, la forteresse de la capitale danoise, il commença un périple en calèche jusqu’au palais d’Amalienborg à la découverte de la cité millénaire. Passage des troupes en revue de rigueur avant un déjeuner pour le moins amical.

© Photo News

© SplashNews.com/Photo News

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Le Roi a ensuite rencontré Mette Frederiksen, la première ministre danoise. Les princes héritiers ont reçu les insignes de grand-croix de l’Ordre d’Isabelle la Catholique tandis que Felipe et Letizia intégraient le prestigieux ordre de l’éléphant qui remonterait à 1460. Comme le veut la coutume, le palais de Christianborg servit de cadre, le soir, à un grand dîner de gala. Au menu, un soufflé de sole aux légumes et artichauts barigoules, une cuisse de daim du pays avec timbale de choux, cerises Graasten et sauce grand veneur, tarte aux champignons et cresson d’Esrum quivi d’un gâteau Concorde composé de chocolat, citron et meringue. Alors que la reine Margrethe portait une robe en faille de soie verte et dentelle assortie à la parure d’émeraudes et diamants de la reine Caroline-Amélie (1796-1881), Letizia d’Espagne avait coiffé le diadème de fleurs de lys de la reine Victoria-Eugénie avec des pendants d’oreilles rehaussés de saphirs, cadeau du roi d’Arabie Saoudite à la reine Sofia. Point d’anglais mais des discours en danois et en espagnol qui ont retentit dans la salle du bal du palais.

© SplashNews.com/Photo News

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Le lendemain, après avoir déclaré ouvert un forum d’affaires bilatéral, le roi Felipe et le prince Frederik ont pris la direction de la citadelle où fut érigé le monument commémorant les soldats morts pour la patrie. La reine Letizia et la princesse Mary se recueillirent à leurs côtés. Des retrouvailles avec la Reine à l’Hôtel de Ville puis à l’Université de Copenhague où la langue espagnole rencontre de plus en plus d’adeptes précédèrent un déjeuner à l’ambassade espagnole. Il fut suivi d’une visite du parlement pour les uns et d’une incursion chaleureuse à l’hôpital des enfants pour les unes.

© Danske Kongehuset (Maison Royale du Danemark)

En soirée, les souverains espagnols inaugurèrent une exposition consacrée au peintre Sorolla organisée à la glyptothèque. C’est d’ailleurs au cœur du musée qu’eut lieu le dîner de remerciements offert en retour par Felipe et Letizia à leurs hôtes danois. Le dernier jour a été ponctué par une rencontre avec les Espagnols installés au Danemark, par la découverte de l’Institut d’architecture et par une visite d’adieu à la reine Margrethe II en son palais de Fredensborg, aux abords de Copenhague. Felipe et Letizia ont sacrifié à la coutume consistant à signer l’une des vitres d’un des salons de la résidence privée danoise. Des ministres et 200 chefs d’entreprise faisaient aussi partie de ce voyage qui a permis de resserrer les liens bilatéraux et a abouti à la signature de nombreux contrats. Pendant ce temps, une revue espagnole publiait des photos du prince héritier, en visite à Madrid, en compagnie de Genoveva Casanova qui fut l’épouse du duc d’Arjona, frère du duc d’Albe. L’intéressée et le palais ont vigoureusement démenti les allégations de relation amoureuse.

Photode couverture : © Danske Kongehuset (Maison Royale du Danemark)

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