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Drôle de sujet pour une exposition que celui des gribouillages d’artistes ! Aussi édifiant que réjouissant, comme l’annonce d’emblée son sous-titre… Croquis barbouillé au revers d’un tableau, griffonnage faisant œuvre… Nous voici conviés dans les coulisses de la création.

“Béatrice Saint-Laurent incarne la relève de mon métier. Elle a ouvert sa galerie en 2010 et, depuis, elle a acquis une vraie notoriété. Elle travaille avec de nombreux décorateurs américains.

Avec Also Known As Africa (AKAA) et Asia Now, l’art contemporain africain et l‘art contemporain asiatique ont leur foire à Paris.

Fameux pour ses meubles Kam Tin recouverts de turquoises, Philippe Rapin est aussi amoureux des arts décoratifs du XXe siècle.

La fille d’Anne-Sophie Duval poursuit l’hommage à sa mère qui ouvrait sa galerie en 1972, au 5 quai Malaquais, une adresse devenue incontournable pour les collectionneurs.

On l’avait quitté rendant hommage à l’univers féerique de Christian Bérard, on le retrouve avec une sélection d’œuvres d’art du Gabon exposées sur des meubles de Jean-Michel Frank ou de Gio Ponti, dans une mise en scène évoquant l’intérieur d’un collectionneur raffiné…

Le Parcours des mondes n’est pas seulement le plus grand rassemblement de marchands d’arts premiers, arts asiatiques et archéologie.

“J’étais quelqu’un qui ne marchait pas. Je prenais un taxi pour faire 100 mètres… Et puis, j’ai subi une très lourde opération du dos et pour ma convalescence, j’ai été obligée de découvrir le plaisir de la promenade !

Il n’y a que lui pour oser ce genre d’exposition. Alexandre Biaggi est le plus sensible des spécialistes des arts décoratifs du XXe siècle.

“Bien sûr, je suis restée une fidèle du Flore, où j’ai connu, à l’âge de seize ans, Jacques et Karl. Ils avaient toujours la table, à gauche en entrant, devant la caisse.

Sans départir. C’est le titre de ses mémoires et la devise de la famille. Pas sûr que les ancêtres Beauvau-Craon auraient aimé le rapprochement. Et que dire du grand-père maternel Anténor Patiño ! Mais il illustre parfaitement la vie de cette princesse rebelle. Ne rien renier, tout prendre, le bon comme le mauvais, et garder la tête haute.

On court au 18 rue de Grenelle découvrir la première collection de Sophie Douzal, figure des relations publiques, qui se lance aujourd’hui dans le linge de maison et la mode, autour du thème éternel de la Provence.