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L'été des tubes #3 : Joe Dassin - L'été indien (1975)

étédestubes

Rédaction Eventail

18 July 2016

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Jusque fin août, L'Eventail revient chaque semaine sur l'histoire de différents tubes qui ont accompagné les étés de plusieurs générations, des années 1970 aux années 2000. Cette semaine, focus sur 1975 et son plus beau slow, « L'été indien ».

 En 1975, tout laisse à croire que Joe Dassin est au top. À cette époque, le chanteur français, qui a commencé sa carrière comme DJ sur une radio de Détroit en compagnie de Berry Gordy, futur fondateur du label Motown, enchaîne les tubes depuis presque dix ans. Souvent, il se hisse même plusieurs fois par an au sommet des hit-parades avec des titres qui figurent au panthéon de la variété française : « Les Champs-Élysées », « Siffler sur la colline », « Guantanamera », « Les Dalton », « Les petits pains au chocolat »... Toujours est-il qu'en 1975, cela fait presque quatre ans que ses singles et ses albums ne rencontrent plus le succès escompté. Il y a bien « Si tu t'appelles mélancolie », sortie en 1974 et écoulé à plus de 380 000 exemplaires, mais Joe Dassin semble s'essouffler. En coulisses, il lutte surtout contre un drame personnel : en 1973, sa première épouse Maryse a donné naissance à un petit garçon prématuré, décédé cinq jours plus tard...

Dans ce contexte, difficile à croire que Joe Dassin s'apprête, en 1975 donc, à mettre en son le plus gros succès de sa carrière (950 000 exemplaires en France, presque deux millions dans le monde) et à faire valser les cœurs de plusieurs dizaines de milliers de romantiques avec l'indépassable « L'été indien ». Pourtant, ce titre ne lui était pas prédestiné en premier lieu. Écrite et enregistrée sous le nom « Africa » par le compositeur italien Toto Cutugno - auteur, entre autres, de « Laissez-moi danser » pour Dalida et « En chantant » de Michel Sardou, deux grands succès commerciaux – pour son groupe Albatros, cette chanson tombe entre les oreilles de Pierre Delanoë et Claude Lemesle. Le coup de cœur est immédiat. L'envie de l'adapter en français également. Un temps, ils pensent à Claude François, mais ce dernier ne se rend pas au rendez-vous fixé par la maison de disques. Tant pis pour lui : Joe Dassin récupère le titre et en fait le tube que l'on connaît, avec ce mélange de mélancolie et de romantisme propre aux histoires d'amours estivales.

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