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La ronde des Nobels

News Gotha

Christophe Vachaudez

13 December 2022

Moment clef du calendrier des cours norvégienne et suédoise, la remise des Prix Nobel oriente les projecteurs vers la Scandinavie pour mettre à l’honneur des citoyens dont on célèbre le sens du devoir, la combativité, l’inventivité ou encore l’accomplissement. Comme chaque année, le roi Harald, la reine Sonja et les princes héritiers Haakon Magnus et Mette Merrit assistaient dans le grand hall de l’hôtel de ville d’Oslo à l’octroi du Prix Nobel de la Paix, récompense phare de cette semaine bien spéciale.

En ce mois de décembre 2022, il a été attribué au Centre ukrainien pour les libertés civiles, à l’ONG russe Memorial et à Alès Beliatski, militant belarusse à la tête du Centre des droits de l’homme dans son pays. Ce dernier qui est emprisonné depuis le 14 juillet 2021 avait déjà reçu le prix Lech Walesa en 2012. Le Grand Hôtel d’Oslo servit de cadre au dîner de gala du soir. Á Stockholm, les fastes étaient à nouveau de mise, après plusieurs annulations en raison de la pandémie. Des lauréats des précédentes sessions avaient d’ailleurs été conviés.

© Clement Morin/Nobel Prize

Depuis la séparation des deux royaumes autrefois unis, il revient à la Suède de décerner les prix pour la physique, la chimie, la littérature, la médecine ou encore les sciences économiques. Toujours aussi grandiose, la réception s’est tenue au Concert Hall de Stockholm, en présence des membres de la famille royale en tenue de gala. Pour l’occasion, la reine Silvia avait revêtu une tenue magenta rehaussée de dentelles, assortie d’une parure d’améthystes provenant de l’impératrice Joséphine. La princesse Victoria est apparue en rose, dans une imposante robe en soie signée de la maison suédoise Camilla Thulin. Elle portait un diadème sommé d’anciens boutons d’habit en diamants ayant appartenu au maréchal Bernadotte, premier souverain de la dynastie éponyme.

© Clement Morin/Nobel Prize

© Clement Morin/Nobel Prize

La princesse Sofia avait choisi une robe blanche d’Ida Lanto, une autre créatrice suédoise, et avait rehaussé, pour la première fois, son diadème d’aigues-marines. Ce bijou interchangeable avait déjà reçu une garniture de perles, de turquoises ou encore d’émeraudes. Parmi les autres membres de la famille royle présents, citons la princesse Cristina, sœur du roi Carl Gustav, et son époux Tord Magnbuson mais aussi la comtesse Madeleine Bernadotte, fils du prince Carl, frère cadet de la défunte reine Astrid.

© DR

Le lendemain, les lauréats et les autorités du pays furent invitées à un grand dîner offert au palais royal où la Reine comme la princesse Sofia resplendissaient en orange tandis que la princesse Victoria avait opté pour le vert. Voilà qui clôturait en beauté cette semaine qui célébrait ces hommes et femmes d’exception.

© Paul Treadway/UPI/Shutterstock

À la table de L’Éventail chez Alain Bianchin

Gastronomie & Oenologie

Après avoir fait ses armes dans de grandes maisons comme Le Chalet de la Forêt ou La Villa Lorraine, le chef étoilé belgo-italien Alain Bianchin s’exprime, depuis 2015, dans son propre établissement situé aux portes de Bruxelles. Si vous (re)découvrez sa cuisine en novembre, ne manquez pas son canard sauvage aux épices d’Orient, un plat imaginé spécialement pour L’Éventail en accord avec le thème du mois : l’Égypte. Rencontre avec un chef créatif et généreux.

Dîner au Château d’Argenteuil

Vie mondaine

Le château d’Argenteuil situé à Waterloo, qui abrite aujourd’hui l’École Européenne de Bruxelles-Argenteuil, dont le fondateur et actuel Président est le Prince Félix de Merode accueillait un dîner de gala pour l’Association « Cœur-accord ». ’Cœur-accord’, sous le haut patronage du prince et de la princesse Charles-Louis de Merode (parents du prince Félix), est une asbl qui a pour objectif l’aide au développement des enfants et des adolescents, leur éducation et protection dans les domaines de la vie relationnelle, affective et sexuée. © Violaine le Hardÿ de Beaulieu

12/09/2025

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Marie-Antoinette, reine de l’esthétisme

Chroniques royales

Par-delà le fracas de la grande histoire, l’ombre de Marie-Antoinette continue de hanter Versailles, et bien au-delà. Car si la dernière reine de l’Ancien Régime est célèbre pour ses extravagances et sa fin tragique, elle fut aussi – on l’oublie trop souvent – une pionnière de la décoration d’intérieur et de l’art de vivre à la française. Passez faire un tour par Versailles, vous y verrez de surprenants restes de modernité… Ce numéro de L’Éventail consacré au design ne pouvait se passer d’elle.

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