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Cette rétrospective met en lumière Noah Davis (1983-2015), figure singulière de la peinture contemporaine.

Avec ses œuvres invariablement enveloppées dans un monochrome gris évoquant un univers recouvert de cendres, Hans Op de Beeck ne recherche pas une beauté sublime ou opulente mais s’intéresse à une poésie ancrée dans la vie quotidienne.

Sous le prisme de la joie, cette exposition kaléidoscopique rassemble un siècle de peinture figurative panafricaine, à travers plus de 150 peintures réalisées par quelque 120 artistes du monde entier.

Quoi de commun entre la vision moderniste de Fernand Léger, l’énergie brute des Nouveaux Réalistes et l’effervescence du pop art américain ? Une certaine légèreté, une aptitude à célébrer la beauté du quotidien ?

Des plus prestigieux manuscrits de l’Apocalypse de Jean aux vastes compositions contemporaines (signées Anne Imhof, Miriam Cahn, Tacita Dean ou Abdelkader Benchamma), en passant par de rares fragments de la tapisserie d’Angers ou l’incontournable suite de gravures de Dürer, voici quelque 300 pièces illustrant les prophéties du Livre de la Révélation.

Otto Dix, George Grosz, Oskar Kokoschka, Max Beckmann, Emil Nolde, mais aussi Vincent Van Gogh, Vassily Kandinsky, Paul Klee, Pablo Picasso… figuraient parmi les artistes décrétés “dégénérés” lors de la fameuse exposition infamante organisée par les nazis en 1937 à Munich.

Originaire d’Afrique du Sud, Candice Breitz (Johannesburg, 1972) explore, depuis les années 1990, son vécu de femme blanche afin de décrypter et déconstruire les mécanismes de la “blanchité”.

Loin de s’enfermer dans l’autonomie de leur art, ces artistes utilisent le jeu – au sens large – comme un outil favorisant l’échange, l’interaction, l’imagination et la coopération.

Pour clôturer en beauté la saison printanière, la galerie Oscar De Vos met à l’honneur la sculptrice néerlandaise Eja Siepman van den Berg, bien connue aux Pays-Bas puisque certaines de ses œuvres sont présentées dans l’espace public.

Chaque nouvelle exposition d’Ariane de Rosmorduc (née à Bruxelles en 1967) est une promesse d’émerveillement. Après avoir exploré l’univers végétal avec ses “Tumbleweeds”, l’artiste puise aujourd’hui son inspiration dans le monde minéral. À travers une série de toiles vibrantes, elle capte l’instant magique où la pierre, lasse de son inertie millénaire, amorce une métamorphose vers l’organique.

Une petite nouvelle arrive dans le paysage des foires artistiques bruxelloises avec The Rooms, du 22 au 25 mai. Située dans le superbe bâtiment du Mix, l’événement a pour ambition de programmer un rendez-vous culturel supplémentaire dans un format original.

Entre tradition, modernité et poésie visuelle, The Rooms dévoile un florilège d’œuvres singulières où se rencontrent peinture narrative, artisanat ancestral et design contemporain. Focus sur trois œuvres à ne pas manquer.