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“On m’a offert un jour un savon avec mes initiales et j’ai trouvé cela tellement joli que je suis allée pousser la porte de cette boutique, qui a un charme fou.

“N’est-ce pas le magma interne du corps qui est placé là, au bout de notre regard, comme un champ profond ?”, écrivit l’écrivain et critique d’art Roland Barthes à propos du Reliquaire réalisé en 1957 par Bernard Réquichot.

Après avoir été remisées pour laisser la place au “grand déballage” de Sophie Calle, ayant eu l’insigne privilège d’investir trois mois durant les trois étages de l’hôtel Salé, les œuvres du musée Picasso sont à nouveau exposées.

“J’ai grandi entourée d’œuvres d’art, mes parents collectionnaient, et j’ai toujours eu une attirance irrésistible pour les livres d’art.

Sorti du riche fonds des Beaux-Arts de Paris, un Vieillard à grande barbe gravé à l’eau-forte par Rembrandt fascine par la vérité qui ressort de l’extraordinaire désordre des traits.

“C’est une galerie qui ressemble à un salon cosy, avec au premier étage une minuscule salle à manger, où Isabelle Dubern présente ses nouveautés.

“Portraits d’enfants attendrissants, figures d’une antiquité rêvée et de contes de fées”, d’un néo-classicisme mâtiné de romantisme et de symbolisme, les dessins et les sculptures en verre, cire, terre cuite, bronze et marbre d’Henry Cros (1840-1907) sont des curiosités.

“Une amie qui cuisine beaucoup mieux que moi m’a fait connaître cette boutique extraordinaire, spécialisée dans les ustensiles de cuisine.

Période charnière de l’histoire de l’art, le règne de Charles VII, 5e roi de France de la branche des Valois, connaît un extraordinaire renouveau artistique alors que la guerre de Cent Ans perdure, que le nord du royaume est occupé par les Anglais et que, jusqu’en 1435, sévit la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons…

“Dans la boutique Dior entièrement refaite par Peter Marino, il y a au premier étage un restaurant très agréable pour déjeuner avec une amie.

Jouant sur le dialogue entre les plâtres de l’Atelier Brancusi (joyau de la collection du musée national d’Art moderne en partie reconstitué) et les originaux en pierre ou en bronze prêtés par de nombreuses collections privées et muséales, la rétrospective du Centre Pompidou offre, après celle qui lui a été consacrée dans sa Roumanie natale, un regard renouvelé sur l’inventeur de la sculpture moderne.

Œuvre majeure de l’art occidental, La Vierge du chancelier Rolin de Jan Van Eyck (v. 1395-1441) pose bien des questions, dont celle de la représentation, très inhabituelle, de l’enfant Jésus en Salvador Mundi nu ou du commanditaire, le chancelier du duché de Bourgogne, à la même échelle et dans le même espace que la Vierge…