Bonnes adresses

Rendez-vous sur cette presqu’île hors du temps, avec ses termes romains toujours en activité, et où la cantatrice Maria Callas possédait une maison. Sirmione et son village fortifié distillent leur magie à chaque visite.

L’endroit, absolument idyllique, était déjà celui où Gabriele D’Annunzio réfléchissait à son projet de se “monumentaliser” dans l’histoire italienne et où Musollini venait retrouver ses conquêtes féminines vers la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Fort de son titre de 8e meilleur restaurant au monde en 2022 et couronné d’une étoile au guide Michelin, ce restaurant niché sur le bord du lac de Garde devrait enchanter beaucoup d’entre vous.

“J’adore cet endroit, son quartier, sa déco tropicale et sa carte. Une des deux entrées est située sur la charmante place du Béguinage, proche du Quai au Bois à Brûler.

“Je trouve que la restauration de ce bâtiment est absolument remarquable. Les décorateurs Joseph Achkar et Michel Charrière ont fait un travail extraordinaire.

“Béatrice Saint-Laurent incarne la relève de mon métier. Elle a ouvert sa galerie en 2010 et, depuis, elle a acquis une vraie notoriété. Elle travaille avec de nombreux décorateurs américains.

“Marie-Bérangère Gosserez est l’autre galeriste que j’estime le plus à Paris. Nous avons la même passion pour l’artisanat d’art, la même rigueur dans l’exécution.

“Pas besoin d’être client pour profiter du spa de cet hôtel qui est un peu caché en bas des Champs-Élysées et qui a beaucoup de charme. Avec mon mari, nous y allons toutes les semaines nous faire masser.

“J’aime beaucoup aller à La Patinoire avec les enfants. Ma fille y fait de la balançoire, mon fils de la trottinette et moi je déguste des croquettes de crevettes ou un plateau d’huîtres. On y va à pied depuis la maison.

“Ma mère avait à un moment donné un commerce rue Fossé aux loups. Je connais bien le centre-ville. J’y ai passé beaucoup de temps. Ce bar mythique où écouter du jazz fait tou-jours partie de mes passages obligés.

“Une autre adresse pour déjeuner, dans une ambiance totalement différente. Ici, c’est nappes à carreaux, banquette en skaï, plats à l’ardoise, le classique bistrot parisien et j’adore ça ! D’ailleurs, il n’y a pas que moi : les clients américains du Ritz y viennent en voisins !

“J’y déjeune régulièrement, le personnel me connaît et me bichonne. Ce que j’aime ici, c’est qu’il n’y a pas de mauvaise surprise. La carte a un peu évolué depuis la mort de Joël Robuchon, mais ses plats signatures sont toujours là.