Gotha

Des pays voisins et amis, des liens familiaux forts et une coopération transfrontalière de premier plan, voilà sans les lignes directrices de cette visite d’état qui a débuté par un partage de gâteau entre cousins plutôt inattendu puisque le roi Philippe fêtait ses 64 ans ce 15 avril et que le grand-duc Henri passait le cap des 69 ans ce 16 avril… une surprise immortalisée au palais royal de Bruxelles. Le côté officiel prit ensuite le dessus et les souverains luxembourgeois eurent droit à un accueil des plus protocolaires sur la place des Palais.

Á l’occasion de sa réouverture, le musée Hof van Busleyden de Malines propose une exposition sur l’Ordre de la Toison d’or, une occasion d’évoquer cette distinction prestigieuse qui a traversé les siècles et dont le grand maître actuel, le roi Felipe VI, perpétue la tradition. C’est d’ailleurs avec émotion qu’il a accordé en 2018 la distinction à sa fille aînée la princesse des Asturies, alors qu’il fêtait ses cinquante ans. Toutefois, elle a dû attendre 2023 pour officialiser les choses à l’occasion de ses 18 ans, recevant aussi le grand collier de l’Ordre de Charles III. Mais quelle est donc l’origine du plus illustre des ordres de chevalerie ?

En devenant reine consort en ce début d’année, Mary, l’épouse du roi Frederik X, a gagné le droit d’arborer les parures historiques réservées aux reines de Danemark et les observateurs sont maintenant impatients d’ajouter une souveraine à la longue liste de celles ayant déjà portés ces somptueux diadèmes gardés de nos jours au château-musée de Rosenborg.

Les arbres bourgeonnent, le gazon perce la terre, les oiseaux vocalisent jusqu’en soirée : pas de doute : c’est le printemps ! Et nos altesses n’échappent pas à cette joyeuse renaissance : Aymeric, Elisabeth, Charlotte. Ils flânent. Profitent. Embrassent. Aiment. Et nous, on partage leur belle allégresse.

Contre toute attente, la reine Camilla s’impose comme une figure incontournable de la tribu Windsor durement touchée ces derniers mois. En l’absence du roi Charles III qui lutte contre un cancer, son épouse a repris la plupart des engagements officiels à son compte, effectuant même un voyage éclair en Irlande du Nord.

Une fois encore, la presse britannique s’est montrée particulièrement hargneuse jusqu’à tenter de pirater le dossier médical de la princesse de Galles. Depuis son opération pour un problème abdominal, Catherine s’était montrée discrète, poursuivant une convalescence en famille à l’abri des regards. Mais après l’escalade de ces derniers jours, le palais de Kensington a décidé de communiquer et la princesse a enregistré un message adressé au peuple britannique.

L’actualité royale a quelque peu occulté un événement loin d’être anodin dans le contexte géopolitique actuel. Diplomate infatigable, le roi Abdallah de Jordanie vient de célébrer son jubilé d’argent, un pôle de stabilité pour un pays pris en tenaille par les nombreux conflits qui ébranlent le Moyen-Orient et en tout premier lieu, les violences du Hamas, l’invasion israélienne de la bande de Gaza et le massacre des Palestiniens.

Sourire, empathie et bonne humeur étaient au rendez-vous de ce déplacement en Côte d’Ivoire que la reine Mathilde a effectué en sa qualité de défenseur des Objectifs de développement durable pour les Nations-Unies.

Plus que jamais, les ventes qui exhument les souvenirs et objets évoquant ou ayant appartenu aux grandes familles, royales ou impériales, continuent à rencontrer un vif succès. La prochaine vacation aura lieu ces 12 et 13 mars et présente sans surprises nombre de trésors pour la plupart inédits.

Serions-nous devenus les nouveaux médecins du monde ? Oserais-je dire : du « Grand monde » ? Depuis quelques semaines, les commentateurs et autres admirateurs du Gotha se perdent en conjectures au sujet de l’état de santé des monarques et de leurs proches. Devoir ou intrusion inaudible dans la vie privée ?

Voici déjà un an, le roi Constantin II de Grèce était inhumé au cimetière royal de Tatoï après une messe de funérailles en présence de la plupart des souverains européens.

C’est en l’église de Santa Maria del Populo à Rome qu’ont eu lieu les obsèques de la princesse Ira de Fürstenberg, décédée inopinément dans la ville éternelle à l’âge de 83 ans. Son fils, le prince Hubertus de Hohenlohe-Langenburg conduisait le deuil.