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La Comédie de Bruxelles monte avec beaucoup de sagacité cette pièce gigogne de Sacha Guitry dont toute la vie fut un théâtre et le théâtre toute la vie.

Après avoir déjà adapté 1984 au printemps 2019 (mis en scène par Patrice Mincke), le directeur du Parc, Thierry Debroux, s’attaque aujourd’hui à La Ferme des animaux (titre original : Animal Farm. A Fairy Story ), la deuxième œuvre la plus connue de l’écrivain et journaliste britannique George Orwell (1903-1950).

S’inspirant du souffle qui porte la compagnie des Baladins du Miroir depuis 42 ans de création, d’itinérance et de rencontres avec le public, Gaspar Leclère en complicité avec Jean-Pierre Dopagne à l’écriture et Line Adam à la composition musicale, explore ces « rencontres extraordinaires et imprévisibles » qui peuvent bouleverser notre existence.

Le jeudi 1er septembre, au centre culturel de Woluwe-Saint-Pierre, s’est tenue une séance d’hommage à Jean-Claude Idée disparu quelques jours auparavant. Il était, et restera, une personnalité majeure et omniprésente de la scène, tant à Paris qu’à Bruxelles. Pendant plus d’un demi-siècle il fut tout à la fois acteur, metteur en scène (près de 200 réalisations), directeur de théâtres (et du festival de Spa), professeur, traducteur, adaptateur, coéditeur et auteur. Quasi toutes ses réalisations furent marquées du sceau d’un grand talent et quelques-unes furent d’énormes succès (L’Allée du Roi, Prof, La Nuit de l’Audience, Meilleurs Alliés…etc.).

Deux tableaux, un ancien et un moderne se trouvent confinés dans les réserves d’un grand musée. Il se livrent à une confrontation farouche sur les mérites de leur école respective, mais deux coups de théâtre viendront perturber leur débat et laisser les spectateurs à la fois pantois et… amusés !

Après deux années de créations théâtrales allégées, les producteurs Patrick de Longrée et Rinus Vaneslander renouent avec la tradition des grandes productions estivales dans les ruines de l’abbaye cistercienne.

Qui a dit “Notre futur est sans avenir” ?  À la Comédie royale Claude Volter, la Saison 2021-2022 a complètement démenti cette affirmation : ce sont plus de 15.000 spectateurs qui sont venus applaudir les comédiens du célèbre théâtre bruxellois.

La cérémonie qui se déroulait dans la salle des Folies Bergères à Paris, retransmise lundi sur France 3, était animée par notre compatriote Alex Vizorek (lui-même nommé pour le Molière de l’humour). Une tâche traditionnellement ingrate face à un public difficile de professionnels blasés, très conscients que leurs moindres réactions sont enregistrées par des caméras omniprésentes. Cette année cependant, ce public a été beaucoup moins froid, nettement plus réceptif. Grâce sans doute à Vizorek qui a assumé son rôle avec beaucoup de charme, de drôlerie et d’intelligence.

Le calendrier du petit monde du théâtre est bien chargé en ce moment. Petite sélection de ce qu’il ne faudra (ou qu’il ne fallait) pas rater.

Pièce déroutante que Ce Petit Jeu sans Conséquence. Créée en 2002 à Paris, elle obtient d’emblée beaucoup de succès. Au point de dominer la 17ème nuit des Molières en 2003 avec pas moins de 8 nominations et 5 victoires.

Fidèle à sa programmation très spécifique, le Théâtre de la Toison d’Or (TTO) à Ixelles présente Tuning, les avatars de la famille Tronquet : des « barakis » qui animent la station radio locale Tuning FM depuis une roulotte quelque part en Wallonie.

« Quoi de neuf ? Molière ! », le fameux mot de Sacha Guitry est peut-être devenu un lieu commun, mais il s’applique tellement bien à l’ultime comédie de Molière. Les personnages et les caractères de ses pièces, nous les croisons tous les jours. Depuis le 17ème siècle, ils ont sans doute évolué mais sont toujours bien là, dans leur profonde nature humaine.