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On aurait pu craindre le pire mais finalement tout s’est déroulé sous les meilleurs auspices malgré les protestations qui ont émaillé le voyage du roi Charles III et de la reine Camilla en Australie. Le pays composé de six états et de dix territoires compterait 27 millions d’habitants. Arrivées en 1788, les troupes britanniques ont progressivement colonisé les terres décimant les populations indigènes. Aujourd’hui, la souveraineté du Royaume-Uni est encore remise en question et si le monarque n’a pas la popularité de sa mère, l’enthousiasme de l’accueil fut au rendez-vous et les bains de foule, ponctués de selfies, émaillèrent ce périple qui conduisit également le couple royal aux îles Samoa où se déroula le sommet des pays du Commonwealth.

La King’s Gallery (autrefois Queen’s Gallery) inaugure sa nouvelle appellation avec une exposition consacrée à la photographie, depuis les portraits royaux des années 1920 à nos jours, en passant par des épreuves ou des notes manuscrites, et ce à travers plus de 150 pièces issues des collections et des archives royales.

Les organisateurs du tournoi espéraient sans trop y croire mais la princesse de Galles était bien au rendez-vous pour assister à la finale Messieurs et pour remettre les trophées au vainqueur qui, cette année, fut le jeune espagnol Carlos Alcaraz, tombeur de Novak Djokovic.

Personne n’espérait apercevoir la princesse de Galles lors du Trooping the Colour mais, la veille, Kate Middleton a communiqué via les réseaux sociaux, confirmant sa participation à cette cérémonie célébrant l’anniversaire du Roi. Comme elle l’a confié : « Je progresse bien, mais comme toute personne subissant une chimiothérapie le sait, il y a des bons jours et des mauvais jours », enchaînant même par cette phrase pleine d’optimisme « J’espère participer à quelques activités publiques au cours de l’été, tout en sachant que je ne suis pas encore sortie d’affaire ».

Les commémorations du 80e anniversaire du débarquement ont mobilisé nombre de chefs d’État et de personnalités, les Windsor en tête.

Contre toute attente, la reine Camilla s’impose comme une figure incontournable de la tribu Windsor durement touchée ces derniers mois. En l’absence du roi Charles III qui lutte contre un cancer, son épouse a repris la plupart des engagements officiels à son compte, effectuant même un voyage éclair en Irlande du Nord.

Une fois encore, la presse britannique s’est montrée particulièrement hargneuse jusqu’à tenter de pirater le dossier médical de la princesse de Galles. Depuis son opération pour un problème abdominal, Catherine s’était montrée discrète, poursuivant une convalescence en famille à l’abri des regards. Mais après l’escalade de ces derniers jours, le palais de Kensington a décidé de communiquer et la princesse a enregistré un message adressé au peuple britannique.

Le rouge passion semble être à l’honneur lors des derniers engagements royaux.

Pour la première fois, le roi Charles III s’est prêté à l’exercice du discours du trône en tant que chef d’état, respectant un cérémonial séculaire qu’il ne connait que trop bien.

Prévue en mars mais annulée en raison de la situation instable que connaissait alors la France, la visite d’État de Charles III et de Camilla a enfin pu avoir lieu et c’est sous un vent soutenu que l’avion royal s’est posé sur une des pistes de l’aéroport d’Orly.

Une fois encore, la princesse de Galles n’a pas caché son enthousiasme en assumant son rôle de marraine du plus ancien tournoi de tennis de la planète. Joueuse enthousiaste, elle a succédé à la reine Elizabeth qui patronnait Wimbledon depuis 1952 mais n’avait jamais montré un intérêt débordant pour la chose. Sa dernière apparition sur le court central, après 33 ans d’absence, remontait à 2010 quand elle s’était déplacée pour encourager le britannique Andy Murray, parvenu en finale ! Fort heureusement, elle a pu compter sur ses cousins, les ducs de Kent, fidèles parmi les fidèles. Mais les liens entre les Windsor et Wimbledon sont bien plus anciens.

Depuis l’Acte d’Union entériné en 1707 par des lois votées au Parlement, le destin de l’Angleterre et de l’Écosse est étroitement scellé mais comme le veut la tradition, le souverain, après son couronnement à l’abbaye de Westminster, doit rendre la pareille à ses sujets écossais. Ces derniers lui ont très officiellement présenté les honneurs de leur pays lors d’un « Service national d’action de grâce et de dévouement à Leurs Majestés le Roi et la Reine ».