Art & Culture

Pour passer l’hiver ou pour égayer vos vacances d’hiver, voici trois expositions belges tous azimuts, à ne pas manquer !

La Galerie Sept est ravie de présenter “Dialogues dans l’Abstraction”, une exposition qui met en lumière un jeu complexe de matériaux et de concepts à travers les œuvres de cinq artistes visionnaires. Cette exposition met non seulement en avant l’innovation artistique, mais marque également les débuts de Katrin Fridriks, notre nouvelle artiste résidente, renommée pour sa représentation dynamique de la vitesse, de la gravité et de la connexion humaine avec les forces naturelles, et acclamée internationalement pour son art percutant.

Comment être en paix avec son passé et en faire une force d’avenir ? Dans “Vivre avec son passé. Une thérapie pour aller de l’avant”, son dernier livre (paru chez Allary), Charles Pépin apporte plusieurs réponses à la vraie question du passé qui ne passe pas… Rencontre avec l’écrivain philosophe, à Bruxelles.

Tandis que nos modes de vie contemporains nous tiennent à l’écart de la vie sauvage, nombreux sont les artistes qui scrutent l’animal et nous invitent à reconsidérer la distance censée nous séparer de la bête. Bref panorama de cette tendance avec un sculpteur, une dessinatrice et un photographe.

Le Parc archéologique du Colisée à Rome accueille jusqu’au 14 janvier prochain douze sculptures de l’artiste italien Mattia Bosco. Spécialement créées pour l’espace qu’elles occupent, ces pièces en marbre résonnent avec la mémoire du lieu et établissent un dialogue entre passé, présent et avenir.

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner la parole à ceux qui secouent le paysage musical belge. Porté par des lives à l’énergie incroyable, Tukan s’est petit à petit fait un nom au sein de la scène bruxelloise, avant qu’un premier album (Atoll, sorti en 2022) ne vienne confirmer le potentiel de ce quatuor, animé par l’envie d’inventer un fascinant dialogue entre le post-rock, le jazz et les musiques électroniques. Alors que sort une réédition de ce premier long-format, accompagné de quelques remixes et d’un inédit, rencontre avec le bassiste de la bande, Nathan Van Brande.

Bertrand Mandico raconte, dans son dernier film, les six vies de Conann la barbare, un conte onirique, infernal et sauvage, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, en mai dernier. Rencontre avec Bertrand Mandico, à Cannes.

Du sauvage au raisonneur, du profiteur au craintif, de l’anxieux à l’espiègle, du solaire au mesquin, de l’avare au brave, etc., tous les caractères se rencontrent, se reconnaissent et s’assemblent ou pas. Ce sont ces alchimies mystérieuses que dépeint l’autrice belge Hugette Lendel dans son dernier livre “Quel Caractère”, paru en cette fin d’année aux Impliqués.

L’art, sous ses innombrables formes, lance un pont entre le palpable et l’abstrait, le connu et le mystérieux. Parmi les artistes qui marchent habilement sur cette ligne délicate se trouve la peintre suisse Annina Laely.

Dans le petit monde des grandes salles de vente, le nom de Dorotheum bénéficie du même prestige que Christie’s ou Sotheby’s, les géants britanniques des enchères. Il s’agit en effet de la plus ancienne salle de vente au monde. Fondée à Vienne par l’empereur Joseph Ier en 1707, elle doit son nom à la société qui en assure la gestion et dont le siège se situe Dorotheergasse. C’est naturellement qu’elle a ouvert sa première représentation étrangère à Bruxelles car, si les ventes internationales ont toujours lieu quatre fois par an à Vienne, notre capitale s’est imposée bien sûr comme une plaque-tournante logique pour rayonner en Europe et aussi grâce à la quantité de collectionneurs que compte notre plat pays. Il était donc évident que Lobby donne la parole à Honorine d’Ursel, directrice de la branche belge de Dorotheum qui, donc, compte beaucoup pour la maison autrichienne.

Dans sa première exposition belge “A Journey Through Our Heritage” (Un voyage à travers notre patrimoine), Juliana van den Boogaard nous invite à un voyage captivant, guidé par ses œuvres, à travers diverses merveilles structurelles qui ont été une source continue d’inspiration pour elle, notamment des ponts, des monuments historiques et des voiliers.

Du 20 octobre 2023 jusqu’au 21 janvier 2024, le Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers (KMSKA) présente Drôles de têtes, la première grande exposition depuis sa réouverture. L’expo illustre la fascination des maîtres anciens pour le visage. On y découvre comment des artistes tels que Rubens, Breughel, Rembrandt et Vermeer ont pleinement exploré l’expression faciale, la lumière, les accessoires, ainsi que le langage du visage à une époque où les émojis n’existaient pas. Une exposition inédite regroupant des chefs-d’œuvre de Breughel, Rubens, Vermeer, Rembrandt et bien d’autres, provenant des quatre coins du monde.